Une société à but non lucratif est une entité juridique constituée en vertu d’une loi fédérale ou provinciale au Canada. Elle est fondée dans le but de poursuivre des objectifs autres que le gain financier de ses membres, administrateurs ou dirigeants. Contrairement aux sociétés commerciales, qui ont pour vocation de générer des profits au bénéfice de leurs actionnaires, les sociétés à but non lucratif réinvestissent leurs ressources dans la réalisation de leur mission. Parmi les exemples courants de telles organisations figurent les institutions religieuses, les établissements scolaires, les organismes de bienfaisance, les prestataires de services médicaux, les clubs de loisirs, les groupes de bénévoles, les associations professionnelles, les centres de recherche et les musées.
La création d'une organisation à but non lucratif lui accorde un statut juridique distinct de celui de ses membres. Cela permet à l'organisation de conclure des contrats, d'acquérir des biens, de contracter des emprunts et de gérer des comptes bancaires en son propre nom. De plus, en tant qu'entité juridique autonome, l'organisation bénéficie d'une responsabilité limitée, ce qui signifie que ses membres ne sont pas personnellement responsables des dettes de l'organisation. Elle possède également une existence perpétuelle, ce qui signifie qu'elle demeure opérationnelle même en cas de changements dans ses membres. Enfin, l'incorporation peut se révéler un atout majeur lors de la demande de subventions gouvernementales, car elle témoigne de la stabilité et de la pérennité de l'organisation.
Pour déterminer la juridiction la plus appropriée pour la constitution de votre organisation (fédérale ou provinciale), voici quelques questions à considérer :
En tenant compte de ces éléments, vous serez en mesure de choisir la juridiction la mieux adaptée à votre organisation.
Non, une société à but non lucratif et un organisme de bienfaisance sont deux entités juridiques distinctes. Pour qu'une société puisse bénéficier du statut d'organisme de bienfaisance et émettre des reçus fiscaux, elle doit en faire la demande auprès de la Direction des organismes de bienfaisance de l'Agence du revenu du Canada.
Les organismes de bienfaisance enregistrés au Canada incluent à la fois les organismes de bienfaisance et les fondations publiques ou privées. Pour être qualifiés de bienfaisance, ils doivent poursuivre un objectif caritatif relevant d'une ou plusieurs des catégories suivantes :
En revanche, les organisations à but non lucratif regroupent des associations, des clubs ou des sociétés qui ne sont pas qualifiés comme organismes de bienfaisance. Elles sont constituées et opérées dans le but de poursuivre des objectifs tels que :
Oui, la constitution d’une organisation implique la préparation et la gestion de nombreux documents juridiques importants. Il est donc fortement recommandé de faire appel à un avocat pour s'assurer que votre dossier soit conforme à la législation et pour protéger vos intérêts dès le début du processus.
Chez HMD Avocats, nous mettons à votre disposition une équipe chevronnée, reconnue pour son expertise en droit des sociétés et en droit des affaires partout au Québec. Nous offrons un accompagnement juridique personnalisé, axé sur des résultats concrets, durables et alignés avec vos objectifs d’affaires. Nos services sont entièrement accessibles en ligne, avec des honoraires compétitifs, une transparence totale et aucun frais caché. Nous sommes fiers de contribuer activement à la croissance des entreprises québécoises, notamment dans les secteurs suivants :
L’enregistrement d’une entreprise individuelle correspond à une structure où l’entrepreneur exploite son activité en son nom propre, sans séparation juridique entre lui et l’entreprise. Ainsi, il assume personnellement l’ensemble des responsabilités financières et juridiques, y compris les dettes. Cette forme est généralement la plus simple et la moins coûteuse pour démarrer une activité.
À l’inverse, la constitution en société crée une entité juridique distincte de ses propriétaires. Cette séparation protège le patrimoine personnel des actionnaires, qui ne sont responsables qu’à hauteur de leur investissement. Elle permet ainsi de limiter les risques financiers et juridiques liés à l’exploitation de l’entreprise.
La constitution en société offre de nombreux avantages, qui peuvent varier selon les objectifs et la situation de chaque entrepreneur. Toutefois, certains bénéfices sont généralement reconnus, notamment : un régime fiscal souvent plus avantageux que celui des entreprises individuelles, un meilleur accès au financement et au capital, des perspectives accrues de croissance et d’expansion, une responsabilité financière limitée pour les actionnaires, ainsi qu’une continuité assurée de l’entreprise en cas de départ, d’incapacité ou de décès du fondateur.
Le choix entre une société fédérale et une société provinciale dépend principalement de vos objectifs commerciaux et de vos projets à long terme. Si vos activités sont limitées au Québec, la constitution d’une société provinciale est souvent la plus avantageuse. En revanche, si vous envisagez d’étendre vos opérations à l’échelle nationale ou internationale, une société fédérale pourrait mieux correspondre à vos besoins. Cette décision entraîne des implications juridiques et réglementaires significatives. Par exemple, une société fédérale doit respecter l'exigence selon laquelle 25 % de ses administrateurs doivent être des résidents canadiens, une condition qui ne s’applique pas aux sociétés provinciales au Québec.
La Loi sur les sociétés par actions du Québec exige que le siège social des sociétés soit situé au Québec, tandis que la Loi canadienne sur les sociétés par actions permet une plus grande flexibilité en autorisant l’établissement du siège social de l’entreprise partout au Canada.
La constitution d’une société fédérale offre des avantages notables, tels que la possibilité d’opérer à l’échelle nationale et internationale, la protection du nom commercial à travers tout le pays, ainsi qu’une plus grande facilité pour le transfert d’actions. En revanche, la constitution en société provinciale peut représenter une option plus économique et simplifiée, particulièrement adaptée aux petites entreprises principalement actives sur un marché local.
Il n’existe pas de seuil de revenu précis pour décider de constituer une société au Québec ou au Canada. La décision d’incorporation repose principalement sur les bénéfices générés par votre entreprise et sur les besoins financiers pour couvrir vos dépenses personnelles.
Un livre de minutes est un document essentiel qui sert de registre permanent et détaillé des décisions, activités et règlements d’une société. Il inclut notamment les résolutions de l’entreprise, les procès-verbaux des assemblées, la liste des actionnaires et des membres du conseil d’administration, ainsi que le registre des valeurs mobilières et les certificats d’actionnaires. Ce livre définit également les rôles clés au sein de l'entreprise et précise les personnes autorisées à agir en son nom. En vertu des lois québécoises et canadiennes, la tenue d’un livre de procès-verbaux est obligatoire, et celui-ci doit être conservé et mis à disposition au siège social de la société.
Un salaire est une rémunération régulière versée à un employé en contrepartie de son travail et de ses services. À l’inverse, un dividende représente une distribution d'une portion des bénéfices réalisés par l'entreprise aux actionnaires. Les bénéfices d’une société peuvent être réinvestis dans l’entreprise pour favoriser sa croissance, ou être redistribués sous forme de dividendes à ses actionnaires.